Partis de Syrie, de Somalie, ou d’Érythrée
Traversant des déserts de sable et de pierres,
Affrontant la mer sur des barques, entassés,
Pour chercher un pays d'illusoire liberté.
Femmes, enfants ont fui les bombes ou la pauvreté
Pour trouver en Europe : barrières infranchissables,
Êtres inhumains leur refusant la charité,
Camps de réfugiés, sans nourriture ni eau potable.
Que vont-ils devenir ces milliers d'exilés ?
Bien sûr, le monde devrait les aider,
Mais les promesses semblent dérisoires,
En voyant tous ces yeux remplis d'espoir.
De quelles illusions se nourrissent ces transfuges ?
De ces exilés, qui, dans le temps, ont trouvé refuge,
Ont su s’intégrer, se fondre, se faire oublier,
Afin que leurs enfants vivent en sécurité
Se lèvera-t-il, pour ces parias, un nouveau Moïse
Qui les conduira vers des régions hospitalières,
Dans lesquelles ils trouveront liberté reconquise
Pour oublier à jamais les affres de la guerre.
Septembre 2015
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