mercredi 17 décembre 2014

PIERRE PHILBERT

LIRE DES EXTRAITS


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L'origine du Père Noël 

Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation toute la symbolique de St Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...).  Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne. Malgré la réforme protestante du XVIe siècle qui supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.  Lorsqu'ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial.

Clement Clarke MOORE 

Clement Clarke MOORE écrivit en 1821 un conte de Noël pour ses enfants intitulé « The night before Christmas » (La nuit d'avant Noël ) dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes.  Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823. Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se déplaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes (répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen).  Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier. 

La naissance' du Père Noël 

En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.  Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.  C'est en 1885 que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours du Santa Claus qui va du pôle Nord aux Etats-Unis; sa résidence était ainsi officiellement établie ...  Un an plus tard, l'écrivain Georges P. WEBSTER précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord » confirmant par cette affirmation les dessins de NAST. 

Il aura fallu attendre 1931 ... et Coca Cola ! 

La firme Américaine a eu le génie de demander à Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait la-bàs) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi les enfants seraient incités à en boire durant l'hiver.Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël.  Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l'origine celle de l'enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu'à brûler l'effigie du Père Noël, mais tout rentra dans l'ordre au fil du temps. 

Quoiqu'il en soit, l'arrivée du Père Noël reste magique pour tous et symbolise tout notre attachement à notre famille et à nos proches ...

Un lien d'affection en quelque sorte ... (Ecrit par un petit lutin du Père Noël)


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L'HISTOIRE DU SAPIN DE NOEL
La tradition du sapin de Noël est issue de l'adoption par les chrétiens d'une idée païenne que les arbres à feuilles persistantes représentent le renouveau de la vie. Sur des mosaïques romaines en Tunisie, on peut voir le dieu grec Dionysos portant un conifère. Cependant, les légendes médiévales se concentrent plutôt sur une miraculeuse « floraison» des arbres à Noël.
Certaines des premières tribus germaniques célébraient la tradition de Yule où l'on sacrifiait des animaux et des esclaves mâles en les accrochant aux branches des arbres. En Scandinavie, les rois Vikings sacrifiaient neuf mâles de chaque espèce dans des endroits sacrés, alors que les plus pauvres suspendaient des pommes, des pâtisseries et autres petites offrandes dans les branches. Il est probable que le sapin de Noël soit une continuation de cette tradition. Charlemagne, lui-même, accrochait les boyaux ainsi que les yeux de ses ennemis vaincus aux sapins présents dans la région d'Aix-la-Chapelle.
Comme beaucoup d'autres traditions de Noël, celle du sapin est issue de la fusion d'idées chrétiennes avec des traditions païennes plus anciennes. La coutume trouve ses origines en Allemagne. D'après la légende, saint Boniface essaya d'introduire l'idée de la Trinité chez les tribus païennes en se servant de conifères et de leur apparence triangulaire. La tradition consistant à accrocher des décorations (représentant des fruits ou des offrandes) sur les arbres est très ancienne, mais celle d'y accrocher des bougies est attribuée à Martin Luther. Le premier sapin de noël dit moderne, est rapporté en 1521 à Sélestat en Alsace. Auparavant, les Mystères de Noël, joués sur les parvis des églises pour raconter la naissance de Jésus, étaient fréquemment accompagnés d'un arbre décoré, symbole de la vie qui renaît.
Le message du sapin de Noël est donc que la vie reste verte et qu'elle est un don, non matériel mais d'elle-même, dans l'amitié et l'affection, dans l'entraide fraternelle et le pardon, dans le partage et l'écoute de l'autre.
L'Allemagne, l'Autriche et l'Alsace-Lorraine pratiquent assidûment cette tradition dès le XVIIe siècle. En 1738, l'épouse de Louis XV introduisit un sapin décoré au château de Versailles et, un siècle plus tard, en 1837, un sapin de noël est installé aux Tuileries à Paris. Londres succombe en 1841 suite à l'érection d'un sapin de noël au château de Windsor par le prince Albert. Les États-Unis attendent 1850 avant de céder à cette tradition. Il faut toutefois attendre la guerre de 1870 pour que les immigrés de l'Est de la France généralisent la tradition sur l'ensemble du pays. Avec cettte généralisation, chaque région apporte sa petite touche à la décoration. Ainsi, par exemple, les petits personnages en coton et les cheveux d'anges viennent de Lyon.
L'introduction au Canada a été plus précoce qu'en France. Cette tradition fut introduite en 1781, par le général allemand Von Reidesel. Il planta, à Sorel au Québec, le premier sapin de Noël canadien. Cette coutume se répandit au cours de l'époque victorienne, se limitant toutefois à la classe bourgeoise. À partir de 1920, cette pratique commença à se généraliser dans les grands centres urbains. En milieu rural cependant, le sapin décoré ne devint une réalité familière qu'au cours des années 1930. Du petit sapin de table on passa, vers la fin du XIXe siècle, aux premiers sapins de grande dimension. Cette nouvelle mode serait attribuable à l'arrivée des premiers supports en métal sur le marché. Dans les milieux populaires, on remplaçait ces supports trop coûteux par deux planchettes de bois croisées et clouées ou on plantait le sapin dans un seau rempli de terre.
(Écrit par les lutins du Père Noël)




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lundi 15 décembre 2014

MICHEL HALLET

Mon billet d'humeur envers les humains.../...(Michel Hallet)

C'est mon billet d'humeur envers les humains ou ce qu'ils croient en être sous forme de conte. Ratou et Cloé : -Allez Ratou, magne-toi, il faut que nous trouvions à manger ! -Oui maman, mais avance moins vite, je n’arrive pas à te suivre ! -Ce quartier est sinistre et triste la nuit, pas d’éclairage dans cet endroit oublié des humains à cette heure, j’espère que les chats sont au lit. -Dis maman pourquoi va-t-on chercher de la nourriture chez les autres, n’est-ce pas du vol ? -Toujours à dire Ratou, tu apprendras de la vie que rien n’appartient à personne. S’il y a de la nourriture, c’est pour qu’elle soit mangée et cela tombe bien, nous avons très faim et nous ne trouvons plus dans les champs de quoi nous substituer. -Je ne comprendrai jamais pourquoi nous sommes obligés de nous cacher la nuit pour voler à manger ! -Tais-toi et avance ! -Dis maman, c’est quoi ce bruit ? -Ne te pose pas de question, avance ! Nous sommes bientôt arrivés à notre garde-manger. -Mais maman arrête-toi deux minutes, on dirait quelqu’un qui gémit ! -C’est un chat peut-être, avance je te dis ! -Mais non ce n’est pas un chat, on dirait un humain ! -Les humains dorment à cette heure ! Ne t’occupe pas des autres, viens ! Si tu continues, il va nous arriver des ennuis, pour ta deuxième sortie, tu es chiant Ratou. Ratou, n’entendait sa mère, il s’arrêtait pour mieux entendre au risque de se faire rabrouer encore. Elle en fit de même pour ne pas l’égarer. Il quitta le trottoir pour rentrer dans un jardin, pas très bien entretenu d’ailleurs et se dirigeait vers un soupirail sans fenêtre. Sa mère avait la rage, mais elle connaissait bien le caractère de son rejeton, elle le suivait quand même. -Ecoute maman, écoute ! N’est-ce pas une petite fille que je vois là-dedans, dans cette cave ! -Montre-moi, c’est une gamine d’humain, ne t’occupes pas de cela, j’ai la dalle moi, aller on y va ! -Elle pleure maman, tu entends ! Elle doit avoir un problème ? -Ratou, les caves, la nuit c’est pour les rats pas pour les enfants d’humain. Je ne sais pas ce qu’elle fait là ? Mais c’est inhabituel ! -Eh, toi là-bas ! Qu’est-ce que tu fais ici ? La tête d’une gamine quittait ses deux mains pour chercher d’où venait cette petite voix qu’elle ne comprenait pas. Les yeux étaient rougis de larmes évaporées, la gamine n’était bien vieille, trois à quatre ans pas plus. -C’est qui qui parle ? J’ai peur dans le noir, je ne vois presque rien ! -Regarde par le soupirail, je suis un petit rat ! -Un rat, mais c’est dégoûtant ! -Je suis un rat des champs, c’est mignon un rat des champs ! -Que me veux-tu alors ? -Rien, rien, je t’entendais gémir, je voulais voir qui s’était ! Tu habites ici ? -Quand ils ne sont pas là, ils m’enferment ici, pour que je ne fasse pas de bêtise à ce qu’ils disent ! -Tu es donc seule dans cette maison ! -Ratou, viens ! Nous allons avoir des problèmes. -Non, maman ! Nous n’allons pas laisser cette petite fille comme cela, il fait froid cet hiver, pour nous ce n’est pas grave, mais pour eux les humains, c’est autre chose. Regarde la gamine, comme elle est ? -C’est vrai que pour la saison, elle n’a pas grand-chose sur les fesses, mais cela ne te regarde pas, c’est le problème des humains. Si elle est seule ici c’est qu’il y a une raison qui ne nous regarde pas ! -Toujours, à faire la morale, toujours faire attention, je comprends maman, mais pour une fois un peu de compassion ! -Mais que veux-tu que l’on fasse ? -Je ne sais pas, mais je vais y réfléchir ! Dis la petiote comment t’appelles-tu ? N’ai pas peur, nous ne te voulons pas de mal et tu n’aurais pas peur d’une petite bestiole comme moi quand même ! -C’est Cloé ! -Viens, approche-toi ! Que nous te voyons un peu mieux. -Mais moi je ne vous vois pas ! Je vois seulement vos yeux dans le noir ! -Approche-toi du soupirail, nous allons reculer, la pénombre de la rue nous montrera un peu plus. -Ah oui, c’est mieux ainsi ! -Mais ma petiote, tu es transis de froid, tu n’as pas de couverture ? -Non ! -Et pourquoi es-tu enfermée ici ? -C’est mon beau-père, il ne m’aime pas ! -Et pourquoi cela ? -Je ne sais pas moi, peut-être parce que je vivais seule avec maman, avant ! -Tu n’as plus de papa ? -Il est parti un jour en m’oubliant là ! -Tu dois être bien méchante pour qu’il t’enferme ainsi ! -Je ne sais pas, je ne pense pas, je n’ai pas le droit de parler, je n’ai le droit de rien dire ! Depuis que son bébé est né, c’est encore pire ! -Pourquoi donc ! -Je ne sais pas moi, je ne sais pas. Mais depuis, il ne m’emmène plus, il m’enferme ici ! -Dis Ratou, j’entends des pas s’approcher de la maison, il faut qu’on s’enfuie d’ici. -Bien maman ! Dis Cloé, tu veux bien devenir mon amie ! -Mais Ratou cela ne se fait pas ! Un rat l’ami d’un humain, tu dis n’importe quoi ! -Tu reviendras me voir petit rat ? -Dis maman, nous reviendrons ? -Elle n’est pas toujours punie ici j’espère ? -Non, il faut que je trouve une solution pour savoir quand Cloé est là. Oui je reviendrai avec maman. -A bientôt petit rat ! -Tu peux m’appeler Ratou comme maman, à bientôt Cloé ! Ratou et sa maman continuait leur chemin pour trouver pitance, un peu d’humanité ne nourrit pas son monde, Ratou était perturbé, il n’était très affamé, laissant à sa mère le boulot de chercher jusqu’à ce qu’ils trouvent une petite réserve de blé, caché par des humains pas trop malin. -Dis maman, je peux te parler maintenant ? -Oui, mon petit Ratou. Dis tu m’as l’air bien préoccupé ? -C’est mon amie Cloé, maman. Qu’est-ce que je peux faire pour elle ? -Tu t’en fais bien de trop pour un humain, tu sais, tu comprendras plus tard quand tu auras échappé nombre de fois à leur perversité, des pièges pour nous déchirer, du poison pour nous empoisonner, ils ont de l’imagination ces pervers. Et pour la petite que peut-on faire ? Je n’en sais rien ! -Dis maman ! Je pourrais en parler à mes cousines les souris, pour qu’elle veille sur elle dans la maison et qu’elle nous dise quand elle sera de nouveau, enfermée dans la cave. -Ce n’est pas bête mon petit Ratou, ce n’est pas bête ! -Pour mieux comprendre les humains, on devrait en parler à ta cousine la rate blanche Ratetata ! -C’est celle qui vit chez un vieux bonhomme, Serge. Je crois qu’elle est un animal de compagnie là-bas ! -Oui, c’est cala maman ! -Tu me surprends mon Ratou ! Quand on dit que les rats sont intelligents tu en es la preuve ! Sur le chemin du retour Ratou, ne disait plus mot, il restait derrière sa mère, pas besoin ainsi de réfléchir au danger, maman s’en accommodait. Il était bien occupé le petit rat, à réfléchir à comment aider sa nouvelle petite amie. Ce fut ainsi jusqu’à ce qu’ils rejoignent le reste de la fratrie bien sage sous la responsabilité du Rat papa. Il rapporta à son père sa découverte. -Mon petit, il ne faut pas se mélanger à ces êtres, ils sont bizarres et ont des mœurs pas très compréhensifs. Ils ont tué nombre de nos familles depuis toujours, mais nous sommes toujours là, discrets et peut-être plus nombreux qu’eux. On ne peut pas avoir confiance, quelques malins de nos frères blancs se sont faits accepter, mais ils vivent en cage, prisonnier, au cas où. -Je sais papa, je sais, mais cette petite fille ! -Tu suivras ta maman et s’il le faut avec moi, mais tu garderas tes distances avec ces gens-là, n’est-ce pas ? -Oui papa, oui. -Dis maman où puis-je rencontrer ma cousine Souricette ? -Bien demain soir, tout près d’où nous étions, dans la vieille grange en ruine. Elle s’est foutue à la colle avec un mulot, un sacré couple ces deux-là. Mais enfin, elle est adorable ! Tu n’iras pas tout seul, je t’accompagnerai, nous ferons pitance après ! -D’accord maman ! -Dis Ratpapa, il ne va pas nous lâcher avec cette gamine. --Tu as raison Ratine, il faudra surveiller cela de près. Ratou se moquait un peu des pensées de ses parents, il partit se repaître dans un coin sombre sous les lattes d’un plancher un peu pourri et fit les plus beaux rêves. Des rêves d’amitié, de jeu, de copinage avec la petite fille rencontrée le soir. Et dans les rêves on ne pose pas de question matérialiste, ni moins encore des règles de vie. On vit en rêve ce qu’on a envie de vivre, bien entendu avec des situations impossibles, inextricables, invraisemblables. Mais qu’importe, les rêves enrichissent la vie. Il piaffait d’impatience, dans l’attente du sombre d’un soir pas trop pressé, il avait hâte de revoir sa petite amie Cloé. -Dis maman, il est temps je crois ? -Ratou, il ne fait pas assez noir encore, les humains traînent dehors, tu peux attendre quand même. -Oui maman ! Puis, enfin le noir fut noir, le silence fut d’or, il était maintenant temps de partir. Le petit rat impatient, était le premier à l’air libre, maman devait retenir l’enthousiasme de son rejeton. Le raton ne communiquait plus, trop pressé de passer devant le soupirail. -Regarde maman, comme c’est beau ces lumières ! -Saloperie d’humains, ils ont remis leur décoration de Noël en marche, il faudra encore prendre plus de précaution, viens avec maman mon Ratou. -Dommage je trouve ça beau, moi! Dis maman ! On est arrivé ? -Soit patient Ratou ! Sois patient, il y a encore bien cinq minutes encore ! -Dis maman pourquoi les humains ils s’habillent et pas nous ? -Quelle question mon chéri ! Où vas-tu chercher tout cela ? Tu es tordu quelques fois…Parce qu’ils ont froid ! -Ah bon ! -Tiens on arrive chez la petite fille ! -J’y vais maman, j’y vais !...Dis maman, elle n’est pas là ; il n’y a rien là-dedans. -Elle n’est peut-être pas punie tous les jours ! -On fait quoi alors ? -Tu ne voulais pas rencontrer Souricette ? -Si si ! C’est loin ? -Je te l’ai dit hier, c’est à côté, dans la grange là, tu vois ? -Oui, oui ! -Laisse-moi faire, il ne faut pas que la famille souris pense que c’est une attaque de mauvais rats ! -Souriante Souriante, c’est Ratine ! -Ne crie pas si fort les mauvais rats pourraient t’entendre ! Que me vaut cette visite ? -Un petit service que Ratou veut demander à ta fille Souricette. -Et bien nous allons les laisser bavarder ensemble et nous on va bavasser en grignotant des grains de blé. -C’est sympathique ! -Souricette ! Souricette ! On t’attend ici ! -Oui, maman, c’est qui ? -Ratou ! -J’arrive ! J’arrive ! Elle ne tarda pas à accueillir le petit rat. -Je suis contente que tu viennes me voir, c’est sympa ! -Dis Souricette ! J’ai un service à te demander, un grand service ? -Vas y ! Demande ! -Tu connais la maison grise de l’autre côté de la rue ? -Oui je vois ! -Et bien dans cette maison il y a une petite fille qui semble bien malheureuse. Et je voudrais faire quelque chose pour elle. -C’est bizarre comme démarche ! Aider un humain. Mais pourquoi pas, nos parents racontent tellement de conneries sur eux, qu’il y en a peut-être des bons, dans le lot. Alors que veux-tu que je fasse ? -Que tu m’avertisses quand elle sera punie et enfermée dans la cave ! -Tu te rends compte, pour nous, ce ne serait même pas une punition d’être enfermé dans une cave, bien au contraire. Oui, je passerai voir chaque soir, et je passerai le message à mes cousines pour que tu sois informé au plus vite. -Ah ça c’est sympa ! Je savais que je pouvais compter sur toi. -Dis pourquoi fais-tu cela ? -Je ne sais pas, elle faisait si triste la gamine ! -Il faut se méfier des humains, ce sont des êtres pas sains ! -C’est ce que maman et papa me dise, mais enfin. -Dis Ratou, alors c’est réglé avec Souricette ? -Oui maman, nous pouvons y aller ! Merci Souricette, si un jour tu as besoin, n’hésite pas à me demander ! -Bon merci Souriante et Souricette, à bientôt ! -Alors mon fils, ça marche ta combine ? -Oui maman ! Le petit rat jetait encore un regard sur la maison grise, pas une âme qui vive par le soupirail, pas un bruit. Il continuait sa route avec sa mère le train moins alerte, l’allure bien moins fière. Il s’installait parmi sa famille sans un mot, triste de n’avoir vu son amie. Puis deux ou trois jours défilèrent ainsi et une cousine de Souricette vint lui annoncer que de nouveau Cloé était enfermée dans cette cave. -Maman, maman ! Il faut y aller ! Cloé est encore enfermée dans la cave ! -Dis garnement ! Maman n’est pas à tes volontés, tu n’es pas tout seul dans la famille ! -Maman ! Va avec Ratou, nous sommes plus grands, nous irons avec papa, va avec ton petit dernier, le petit chouchou à sa maman. -Ah Rabougris ! Arrête de ma taquiner ! Bon Ratou, nous y allons ! Es-tu prêt au moins ? -Mais bien entendu maman, j’emmène un bout de pain. -As-tu réfléchi garnement ? Ce bout de pain c’est à peine une bouchée pour cette gamine ! -Et bien c’est mieux que rien ! Et les voilà de nouveau, sur la route de la maison grise, Ratou courait presque tirant sa mère par la patte. Presque jusqu’à chuter sur ces maudits pavés. Un sourire déchirait sa gueule quand il aperçut de nouveau Cloé. -Bonjour Cloé, comment tu vas ? Elle s’approchait au plus près du soupirail pour mieux voir son visiteur, la maman rat se tenait à discrétion. -J’ai froid, j’ai beaucoup froid et j’ai mal un peu partout. -Ma pauvre Cloé, tiens je t’ai emmené un petit bout de pain. -C’est gentil Ratou, c’est gentil ! Je n’ai pas mangé aujourd’hui. -Mais pourquoi as-tu mal ainsi ? -Je suis tombée dans les marches, il m’a poussée dans l’escalier, l’autre. -Tu n’as rien de cassé ? -Je ne crois pas, non je ne crois pas ! -Eh dis à qui tu parles en bas ? -Je me parle toute seule ! -Ratou, va-t-en, il va descendre et s’il te voit ! -Il ne me verra pas d’ici ! -Va-t-en, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose ! -A bientôt Cloé ! La porte du sous-sol s’ouvrait avec violence, Ratou se retirait de la pénombre pour ne pas être vu, mais il voyait bien l’homme prendre la petite comme un sac de linge sale, la giflant à la volée. -Ratou, viens-là, viens-là ! C’est trop dangereux mon petit, viens ! A contrecœur, Ratou quittait les lieux, regardant sans cesse par-dessus son épaule, pour tenter de distinguer un signe de vie de sa petite amie. -Maman, il l’a frappé avec sa grande main sur son petit visage, il est méchant cet homme. -Ils sont souvent ainsi les humains, violents entre eux pas très respectables. -Je comprends mieux maman, je comprends mieux, mais on ne peut pas laisser Cloé ainsi. -C’est le domaine des humains ! Ratou on n’y peut rien, tu ne peux rien faire pour elle ! -Ah si ! Je ne vais pas laisser Cloé ainsi ! Comment s’appelle ta vieille cousine la rate blanche ? -Ratetata ! Elle vit chez les humains et souvent prisonnière dans une cage ! -Mais tu disais une fois que l’homme qui l’hébergeait était gentil, qu’il la prenait dans ses mains pour la caresser. -Ne t’y fis pas pour autant! Cet homme semble mieux et il est vrai qu’il s’occupe bien de cette cousine, mais cela reste un humain. -Bon comment peut-on contacter ta cousine ? -Je t’emmène demain, mais là c’est différent, il faudra rentrer dans la maison par la cheminée, il faudra que la cendre soit froide, ce sera plutôt en milieu de la nuit. C’est compliqué et c’est risqué mon petit. -Ce n’est pas un problème, puisqu’il le faut, il faut le faire ! -Mais qu’est-ce que tu vas lui demander ? -Je ne sais pas trop encore, je vais y réfléchir dans la journée. Toute la journée, planqué dans l’incompréhension de ses proches endormis, il ruminait sa rencontre. Demain, sans doute, il serait en petite forme. Et dans une impatience insupportable, le petit rat, après avoir énervé toute sa petite famille, était prêt à partir avec sa maman, pour une nouvelle aventure. Rencontrer une rate amie des humains, après avoir descendu une cheminée d’au moins sept mètres de hauteur, c’était une aventure pour un petit rat. Et puis, il y avait maman et avec maman on pouvait avoir confiance. -Dis maman, c’est dangereux une cheminée ? -Quand les cendres sont froides, pas de trop non. Le pire risque est de mourir brûler dans les flammes. Et rappelle-toi garnement, tu n’as même pas le temps de souffrir. Le risque de tomber sur la cendre est moindre et la cendre amortit le choc. Tu as peur ? -Pas avec toi maman ! Seulement un peu d’appréhension. -Tu vois ! Nous sommes arrivés, il faut monter sur le toit. Suis-moi de près Ratou ! Restons dans la plus grande pénombre. -Oh maman, c’est marrant ! -Fais attention ! Ils arrivèrent bien vite au fait du toit sur le bord de la cheminée, prêts à descendre. Mais avant, de nouveau, les dernières recommandations de maman. -Ratou, ce coup-ci tu fais très attention. Mais avant respire un peu au bord ? -Sens-tu quelque chose ? -Une odeur bizarre ! -C’est l’odeur de la cendre, il n’y a plus de fumée et l’odeur nous dit que la cheminée est éteinte depuis un bout de temps, plus de risque mon petit Ratou. Aller on descend ! C’est vertical, tu as des griffes, sers-toi en bien ! La descente fut longue et attentionnée, tous les deux étaient dans les cendres. -Dis maman où elle est ? -Je la sens par là, elle doit être dans sa cage ! -Pourquoi est-elle enfermée ? -Tu sais les humains sont bizarres, je ne le sais pas, peut-être pour qu’elle reste bien ici ! -Ah Ratetata ! Je ne te dérange pas ! -Je t’attendais, une cousine souris est passée tout à l’heure pour m’informer. C’est toi Ratou ? -Oui, oui, bonjour ! -Ratou a quelque chose à te demander, si tu peux, bien entendu l’aider. -Alors, Ratou ! Qu’as-tu à me demander ? -Bien c’est délicat ! C’est pour une petite fille qui est malheureuse. -Comment cela malheureuse ? -C’est son beau-père qui l’enferme dans la cave quand ils vont se promener avec maman. Puis, on l’a vu, il la frappe. -Tu sais bien que les humains sont ainsi, ils ne sont pas comme nous, ta maman a dû t’expliquer ! Elle habite où cette demoiselle ? -Pas très loin, dans le quartier ! -J’ai une petite idée. Mon humain à moi est un bon gars, je pense que je pourrais l’emmener la voir. -Mais comment cela ! -Oh tu sais, c’est facile ! Cet imbécile pense m’enfermer dans la cage. Mais je peux ouvrir la porte comme je veux et simuler une escapade, il me cherchera alors et avec un petit jeu de piste, il sera près d’elle ! -C’est génial ça, mais que pourra-t-il faire ? -Je n’en sais rien, il faudra faire confiance à son émoi, les humains sont aussi surprenants dans cet exercice. Il est très sensible. Mais comment je saurai que la petite est enfermée dans la cave. -Souricette ! Souricette nous informera, elle informe ses cousines qui passent le message partout. -Je le saurai alors, il y a aussi plein de souris qui se cachent dans les murs, Serge ne veut pas y toucher. -Ah merci, merci. Dis maman comment on dit plus que merci ? -Merci Ratou cela suffit ! Laisse les superlatifs aux deux pattes ! -Eh bien maman on y va ! Je suis content. -Merci Ratetata, Ratou est réjoui, on verra le résultat. Il était heureux comme pas possible, il sifflait même en remontant la cheminée et sur le chemin du retour. -Dis Ratou, tu es bien gai, maman n’existe plus ! -Oh maman tu ne sais pas comme je suis content. Je pense que le calvaire de la petite fille sera terminé et qu’elle sera libérée de ce vilain bonhomme. -Comme tu y vas mon petit ! Je ne voudrais pas refroidir ton enthousiasme, mais cela s’avérera sans doute bien plus compliqué. -Ah maman rabat-joie, on verra bien ! Le discours fut court, le retour au bercail aussi. Il fallait retourner à la chasse à la nourriture, pour mieux se poser le jour. Ratou, lui faisait l’impasse, maman lui ramènerait bien quelque chose à grignoter. Lui, il était déjà dans son histoire, celle qu’il imaginait, finissant bien pour sa copine Cloé. Après deux jours sans nouvelle, une alerte de Souricette fait réapparaître la petite Cloé dans son cachot improvisé. -Maman, maman ! C’est Cloé ! -On y va mon garnement ! En partant pour la cave, ils croisèrent Ratetata, qui leur fit signe de ne pas faire de bruit et de l’ignorer. Elle était suivie d’une portée de regard, d’un grand bonhomme qui traînait un faisceau de lumière pour retrouver sa petite rate blanche. Elle se montrait puis se planquait. Ratou et sa mère les suivaient du regard, sans les déranger. C’était à rire de voir ce grand gringalet, un peu désarticulé, cherchait avec sa pétoche, dans la neige qui commençait à tomber, sa petite bestiole qui le faisait tourner en bourrique. Ils n’étaient pas qu’eux deux à suivre le manège, d’autres petits yeux regardaient le spectacle. Puis, le grand dadais s’arrêta tendant l’ouïe et se rapprocha d’où venaient des pleurs. -Qui est là ? Il y a quelqu’un là-dedans ? -C’est Cloé ! -Mais que fais-tu là ? -Je suis punie, ils sont partis se promener ! -Tu es seule ? -Je crois oui, de côté-ci, mais de votre côté je vois mon ami Ratou et ses amis. -Il fait froid et tu n’as qu’un tee-shirt sur le dos. Je vais voir qui habite ici ! -Regarde maman ! Il est parti sonner à la porte ! Il insiste fortement, il va défoncer la porte. Ah Ratetata ! Merci tu as bien réussi ton coup ! -Pas trop difficile, il me mange dans les doigts. C’est une expression, ce serait plutôt l’inverse, il me nourrit dans ses mains. -Tiens Souricette ! Vous êtes tous là ! -Regarde ! Il appelle quelqu’un au téléphone ! -Je pense que c’est les flics, viens maman on va s’approcher plus près ! -Attention Ratou qu’on ne se fasse pas remarquer ! -Oui maman, c’est quoi ce bruit si fort ? -Ce sont les sirènes des policiers et d’une ambulance ! -Ils vont la libérer maman, dis ! -Regarde Ratou ! Regarde, ils ont allumés la lumière de la cave. Tu la vois mieux maintenant Cloé, pleine lumière. Pauvre petite, dans quelle état elle est. Ils vont l’emmener ! Cloé disparut dans les bras d’un ambulancier tandis que Serge faisait une déclaration aux policiers. Puis, tout retomba comme c’était à l’habitude, plus de lumière, plus de gyrophare, plus de sirène. Le presque noir de la nuit sous un ciel gris seulement tacheté de quelques flocons qui volaient sans aucun bruit. Un silence pesait sur le regard de Ratou, la mine contrastée, elle était sauvée grâce à Ratou, et il ne la reverrait peut-être plus. -Dis maman ! Tu crois que je reverrais Cloé ? -Ça mon petit Ratou, ce n’est pas gagné, loin d’être gagné ! La tête renfrognée, le regard un peu triste, frustré de ne pouvoir profiter de cet instant de liberté de la petite Cloé. -Ratou ! Ratou ! Arrête ! Attends-moi, j’ai quelque chose à te dire. Il se retournait prestement comme happé par ces paroles venant d’un autre monde. -Oui, oui ! C’est quoi ? -Et bien dis donc Ratetata ! Tu es essoufflée ? -Je cours depuis là-bas, pour vous rattraper. Dis Ratou ! Cloé demande à te voir. Le visage de Ratou explosait de joie, les yeux étaient pleins de lumière, un peu humide sans doute ! Il ne tenait plus en place, il débordait de joie. -Maman ! Maman ! Je peux y aller, je peux y aller ? -Je t’accompagne, mais pas longtemps Ratou. Il était entouré de Ratetata, de Souricette et d’autres amis qui avaient participé à l’aventure. Puis, il s’approchait d’une ambulance où la petite fille était allongée. -Monte, monte ! -Mais ils vont m’écraser, me tuer, les humains ! Ratetata la rate blanche le prit par la patte. -Tu ne risque rien. Serge a déclaré que tu étais un rat domestique comme moi, son rat domestique. Il faut que tu te tiennes bien! Je blague bien entendu. Viens, viens ! -Maman, maman ! Qu’est-ce que je fais ? -Va, va ! Ratetata te ramènera ! C’est ainsi que Cloé quitta l’endroit de ses malheurs, seulement accompagnée de deux animaux de compagnie, vers un endroit où des humains la protègeront. -Maman, maman, je suis revenu maman ! Demain c’est le Noël des humains, maman. Cloé va organiser une soirée chez Serge avec tous les quatre pattes qui l’ont aidée, toi aussi maman. -Tu iras Ratou. Moi non, je resterai avec notre famille. Toi c’est normal, c’est toi qui a voulu aider cette gamine, c’est bien mon Ratou ! C’est bien ! Je suis fière de toi.
Michel Hallet



compteur

lundi 24 novembre 2014

MICHEL GRANIER

Bonjour, je vous fais parvenir mon recueil de poèmes « Mes plus beaux poèmes « . Je souhaite transmette aux Lecteurs, les ressentis que j’éprouve, face à un monde décadent,et si près de la beauté naturelle.
Michel Granier

compteur

mardi 4 novembre 2014

LOUPZEN

jeudi 21/05/15

Je viens, je ne sais d'où !
je ne sais qui je suis.
Je meurs, je ne sais quand,
je vais, je ne sais où !
Et je m'étonne d'être heureux...Pas vous?

Pour une saute d'humeur vous voilà servis, mais attention, comme un Loup peut en cacher un autre il ne faudrait pas que ce trouble de l'humeur soit en vérité l'humeur d'une sotte  et dissimule une histoire de bobo !
Rien à voir avec le terme péjoratif pour désigner des personnes aisées se proclamant de gauche mais dont les actes sont contradictoires avec les valeurs qu'ils défendent …. Rien que d'y penser me mettrait de mauvaise humeur !
Bohême oui je le suis, mais bourgeois ah.ça non !
Quand je parle de « bobos» je fais allusion aux petits maux- être de la vie, ce que vous parents soignez avec des câlins et des bisous.
Et vous, messieurs vous aplanissez ces fluctuations sinusoïdales de l'humeur de Madame (je parle de la vôtre) par un bail sans caution de votre fournisseur exclusif de sourire : la Carte bleue.
Là vous comprenez mieux pourquoi il est préférable de confier ce sésame à votre dame plus tôt qu'à la mienne...quoique !
Car mesdames, oui je le confesse, les sots ont eux aussi des changements d'humeurs surtout lorsqu'ils confient leur carte bleue à une sotte de mauvaise humeur.
Voilà une entrée en matière qui me procure de la très bonne humeur !
« Savez-vous d'où vous venez et pire encore connaissez-vous votre prochaine destination ?
En toute sincérité qui êtes-vous et qui auriez-vous dû être, si à un moment précis de votre vie, il n'y avait eu ce petit grain de sable qui a fait se gripper la merveilleuse machine que vos parents avaient mise en marche.
Ils avaient tout décidé à votre place et même ce Kipling de malheur avait doctement déclaré « tu seras un homme, un jour mon fils »
« tu sais ce qu'elle te dit Régine?....macho que tu es !Ma bicyclette à moi elle est bleue. »
Perso, ce sont des petits grains de beauté et de folie qui ont changé ma vie.
Pour les marins Bretons, ce sont de gros grains qui embellissent leurs vies.

Vous, vous sentez parfaitement bien quand soudain un échange banal avec un ami ou un inconnu vous déclenche le bourdon. À toute volée le glas carillonne dans vos trompes d'Eustache...ding-dong, une cloche sonne, sonne, sonne et va d’échos en échos......
Une modeste allusion à un sujet qu'il ne faut surtout pas aborder  et hop ! Un malfaisant vient de mettre le franc symbolique dans la fente de votre juke-box interne et en piste pour « noir c'est noir, il ne me reste que l’espoir » à que oui Johnny.... Vas allumer le feu purificateur, je vais tout faire sauter !
Mais au juste sauter quoi ou qui ? Vous l'êtes-vous demandé?
Je connais sauter une ligne, sauter un ruisseau, sauter un mouton (ça, c'est pas dans mes habitudes....une chèvre...à la rigueur, mais sauter du coq à l'âne...quelle santé!) Sauter un repas (trop souvent) surtout lorsqu'il est composé de pomme frites sautées à la barre fixe et même sauter un paf (si, si cela existe bien) sauter sur tout ce qui bouge...
La bipolarité est de mise elle est même « tendance » et dans certains milieux il faut en être comme autrefois de la jaquette et du bâtiment.
Attention l'humeur changeante est bien spécifique et ne supporte pas la comparaison à ces pauvres gens qui se lèvent du pied gauche, qui ont un pet de travers et qui ne sont pas à prendre avec des pincettes.
La versatilité  du bonhomme ne doit pas être prévisible sinon il y a mal donne.
Non, il faut que le changement soit imprévisible et brusque, alors c'est le pied, le nec plus ultra.
L'homme, le vrai, le dur, le tatoué rivalise avec la Femme, la vraie, la douce, l'aimante et parfois tatouée de là à les confondre ou à vouloir l'égalité il n'y a qu'un pas que je vais sauter(tiens ! encore quelque chose de nouveau à sauter).
Pour revenir au sujet, je ne connais qu'à moitié mes origines, ne sachant pas qui je suis réellement, je pense savoir où nous nous trouverons « six feet under » dans quelques mois ou années mais par contre je suis heureux de vous retrouver et de vous imaginer en train de lire ce texte me rend de bonne humeur....et si vous le commentez alors là...je serais de très bonne humeur.
Calme et Droit jusqu'au bout

CARNET D'ADRESSES DE L'AUTEUR

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Lundi 27/04/15

Et chaque matin, non sans un certain orgueil, j'entends le diable s'écrier :
"Et merde, il est encore debout !"


Comme tous les matins cette pensée me met de bonne humeur.
L'humeur est un état d'âme persistant. Encore faut-il avoir conservé la sienne et ne pas l'avoir vendue au diable, je parle de l’âme bien sûr.
Elle diffère des émotions en ceci qu'elle est moins spécifique, moins intense et moins influencée par des événements récents, il n’empêche, qu'il y a des émotions qui nous changent cette fameuse humeur à géométrie variable.
J'imagine, non pas le diable, mais un emmerdeur quelconque avec lequel j'ai eu un différent la veille et qui prendrait son pied en apprenant que ses vœux se trouvent enfin exaucés.
Ce con de Loupzen est « ad patres ».
« C'est pas un poisson d'avril, je vais me rendre dans la première église venue et offrir un fagot de cierges à brûler pour remercier je ne sais quel Dieu de m'avoir débarrassé de cet animal » pourrais-je l'entendre ricaner.
Il goutterait aux joies de la bonne humeur et s’apprêterait à passer une excellente journée.
Enfin débarrassé de cet empêcheur de tourner en rond, le premier café du matin aurait un goût d' éternité semblable à l'ambroisie que buvaient les Dieux pour se récompenser d'avoir passé une bonne journée dans l’éther des jours éternels.
Sous ses yeux gourmands des premières lueurs du jour, s’étaleraient les news :
Les bons chiffres du chômage, la reprise des marchés financiers, le taux de son cholestérol en baisse et un de ses ouvrages en best-seller à la L.D.I.....le pied quoi !
Débarquant dans ce planning de jour férié dans lequel tout est offert et rien n'est imposé, sa femme tout de « nuit d'amour » vêtue, sortant de la couche maritale sans maquillage et comme une plume habillée, fermerait sa gueule pour une fois au lever ….l'autre pied !
Après cette gorgée de café avalée, d'un claquement de langue indiscret il commanderait à sa tasse de lui offrir une autre goulée de nectar pour pouvoir du bout de son doigt mouillé tourner une page de sa P.Q.R préférée . En laissant traîner un regard discret, vers ce papier immaculé qui bientôt lui servirait de P.Q, il jouirait découvrant que ce Loupzen est bien 6 pieds sous terre !
Il y a donc une justice sur cette terre et il compte bien en profiter. Agir à sa guise, ne plus rechercher l'ombre pour se cacher, afficher au grand jour ce qu'hier il ne pouvait étaler, dire ouvertement ce qu'il ne pouvait annoncer et au lieu de se taire avec les autres ânes, il pourra enfin braire.
Rester anonyme pour porter des coups en douce, sans risquer d'être reconnu faire partie du troupeau des mécréants, voilà ce qui devrait enfin lui plaire.
Mais voilà que le réveil vient de sonner...
Son doux rêve a pris la poudre d'escampette et le retour à la réalité sera dur à encaisser.
Bien que complètement réveillé, son cauchemar ne faisait que commencer.
« Non Saint Eloi n'est pas mort car il bande encore » lui chantent deux angelots sonnant de la trompette céleste, c'est sûr et certain il n'en revient pas et s'il le pouvait, il aurait à ce Loup zen, promis la peste et le choléra.
Amis lecteurs et autres, avez-vous remarqué ce que l'humeur peut être changeante ?
Oui, c'est un mot féminin et vous n'êtes pas sans savoir ni sans saveur que souvent femme varie.
Le terme humeur vient du latin umor, qui est lui-même un mot venant du grec ancien qui signifie : liquide. De là à penser que boire un petit coup peut faire basculer la mauvaise humeur, il n'y a qu'une tournée que je vous recommande de régler....sinon je vais être de mauvaise humeur quitte à passer pour un Orchidoclaste ou Casse-couille.
À noter que "Le bagage d'un homme, c'est ce qu'il a lu et ce qu'il a bu."(je ne suis pas l'auteur de cette formule).
Un autre mot en français qui a la même racine est le mot humour mais son acception actuelle est plus récente.Il vient de l'anglo-normand humour qui vient lui-même du vieux français : humor. Ce qui me fait dire que les vieux ne manquent pas d'humour.
Il en faut une sacrée dose à Nous les Anciens pour supporter les conneries des jeunes et c'est un Archéodendrite ou Vieille branche qui vous le dit !
Je note que chez les vieux (je parle des Anciens, car on peut être vieux à tout âge !) il y a une augmentation très sensible de « pète-sec ».Peut-être faudrait-il qu'ils engagent la marche arrière et deviennent adeptes de la klysmaphilie.
Les mystères du clystère restent entiers. Ancré profondément dans les annales de l'automédication il a fait ses preuves dès le moyen-âge et resurgit de nos jours comme « un pet de lapin sur une toile cirée»
Les pratiquants sont parait-il de plus en plus nombreux et cela les met de bonne humeur.
Pour une fois, je n'ai pas l'envie de partager la cause de leur bonne humeur, pourtant le manque d'humour est l'apanage des gens qui ont de mauvaises humeurs.
Sur le site : Expressio.fr, j'ai découvert que : « Et si jamais quelqu'un vous demande comment on fait un lavement, vous pourrez répondre que c'est clystère et boule de gomme. »
Je n'invente rien, l'origine de cette expression se perd dans la nuit des temps.
Vous l'avez compris, l'humeur et l'humour font bon ménage lorsqu'ils se trouvent sous le même toit et c'est un gage de mariage heureux.
Boire un petit coup peut vous rendre heureux et vous mettre de bonne humeur à condition de ne pas abuser du liquide.
Quid de  l'usage du clystère, je vous laisse seul juge et m'en lave les mains.

Quant à cet Alvéopyge"ou personne particulièrement énervante ou trou du c...qui s’enivrait de l'idée de s'être débarrassé de moi, pour seule réponse à sa détresse, le diable de fort mauvaise humeur lui répondit : « et merde il est encore debout ».

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Le verbe est lâche  : PARTIR . Partir du latin partager, ce n'est qu'au 12ème siècle que ce verbe s'adresse à la séparation d'un lieu ou de quelqu'un. N'en déplaise aux puristes la séparation est bien un mouvement qui permet la projection d'un individu ou d'un objet vers un ailleurs. Et si cet ailleurs est derrière lui c'est retour vers le futur !Incroyable non ? Le jour béni où vous prononcerez tranquillement, sans colère, ni haine : «  je m'en vais », ce jour là vous effectuerez un premier pas vers votre liberté. Pas besoin de mettre illico presto votre décision en pratique, la première foulée du conquérant que vous deviendrez aura tout de la chevauchée héroïque.... n'oubliez pas de prononcer votre acte de foi à haute voix. Quitter son quotidien ou plus fréquemment celui qu'un ou qu'une autre a décidé pour vous c'est plonger vers l'inconnu mais se mettre en danger est la clef de toute vie passionnante. La culpabilité de quitter son environnement est paralysante. Je suis persuadé qu'il ne faut pas rester dans la culpabilité. Cette façon est la seule à faire naître et à nourrir le désespoir, le regret. Régi par une morale transmise en toute honnêteté par mon éducation parentale qui me rendait malheureux, j'ai eu envie un jour de ne plus me complaire dans cette souffrance. Aller voir ailleurs, c'est vital. Le petit monde dans lequel je m'enlisais était occupé par des petits et grands boulots, une autre famille, de mornes plaines ou l'aiglon que j'étais baissait la tête, accablé par le manque de campagnes et trop de compagnes. Je restais assoiffé devant une bouteille d'eau fraîche, trop coupable d'avoir soif, d'avoir envie de la vie. Qui sommes nous des morts-vivants ou des êtres vivants désireux et soucieux de vivre autre chose sans se sentir coupables ? J'aurais aimé être un extrémiste de la vie et je réussi actuellement à vivre cette dernière comme une provocation. Je m’élève des défis ou la subversion et la transgression sont d'éternels compagnons. Ainsi j'impose mon «  je » et parfois avec férocité. C'est mon ailleurs, mon « partir », ma folie douce et ravageuse et pourquoi pas mon évasion. « Écrire c'est pour moi partir » et citerais de Louis ARAGON cette phrase que vous aurez loisir d'interpréter tant il y a de façons de la comprendre  «  Je crois encore qu'on pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire ». J'écris donc je suis en partance.... Il y a quelques années, moi aussi en découverte d'un ailleurs, je voyageais en compagnie de Manouches. Ces gens du voyage me fascinaient car leur quotidien était bâti sur le présent. Le futur ne les intéressait pas outre mesure et leur passé ne leur appartenait plus.... simpliste comme méthode mais ancrée au plus profond de leurs êtres et régissait leur vie. Ils étaient des rustres sans instructions mais doués d'une facilité d'adaptation leur offrant le salut pour survivre au milieu d'un monde qui leur était hostile. J'avais une formule pour nommer leur façon de vivre l'instant présent «le syndrome de la poêle à frire ». Un de mes compagnons de voyage surnommé « garçon » confectionnait des ouvrages de vannerie, il était un orfèvre en la matière. Je prenais quelques fois l'initiative de lui passer des commandes de paniers qu'il m'était très difficile d'honorer. Il avait besoin de 100 euros pour subvenir aux besoins de sa famille, et lorsque cette somme était atteinte, il s’arrêtait de travailler. Un peu comme le pécheur qui sortant une truite de 30 cm la remettait à l'eau car sa poêle à frire ne mesurait que 20 cm ! Deux à trois fois par semaine, la famille levait le camp pour s'en aller à quelques kilomètres de là. Pourquoi ? Ils avaient reçu l'autorisation des autorités locales, avaient de l'ouvrage, leurs enfants suivaient l'éducation scolaire alors ?... Partir tous simplement... vite s'installer ailleurs pour en repartir rapidement. ! Incroyable mais toujours d'actualité. Ils ne savaient ni lire ni écrire, leurs traditions étaient orales et ancestrales, mais vous souvenez-vous que vos ancêtres étaient des nomades ? Les uns cueilleurs, les autres chasseurs. Le nomadisme fait partie de nos gènes et le « pouvoir de fascination » du partir reste chez nous terriblement présent et omniprésent... mais c'est là que le bats blesse, nous n'osons pas.... Le nomadisme est souvent associé à une organisation sociale de type tribal ou à ce que les anthropologues appellent « une société segmentaire », c'est-à-dire une société structurée en lignages, clans, tribus et éventuellement confédérations tribales : de nos jours, seul ce type de sociétés pratique une économie nomade ou semi-nomade. Le xxe siècle a vu apparaître de nouveaux groupes nomades. D'une part, certains individus se regroupent en communautés et pratiquent une nouvelle forme de nomadisme (ou de semi-nomadisme) pour le plaisir. D'autre part, certains groupes socio-professionnels soit sont contraints au nomadisme pour survivre, soit ont développé une activité nécessitant une vie nomade. Plusieurs exemples permettent de se rendre compte de l'importance de ces groupes. Il ne faut pas oublier de mentionner le travail nomade en entreprise. Le travail nomade fait référence à toutes les formes de travail accomplies ailleurs qu'au poste de travail habituel dans l'entreprise. Il constitue d'ores et déjà une tendance lourde qui continue de fortement se développer. Le travail nomade ne se limite pas au télétravail à domicile. Tout collaborateur, quel que soit son profil, peut être concerné. Ainsi, tout salarié peut, à son échelle, développer des comportements nomades....y compris dans ses pensées ! Quelques chiffres Le travail nomade concernerait entre 7 % et 10 % des salariés français. Le nomadisme [lequel ?] représenterait, quant à lui, 20 % de la population active. 73 % des cadres français travaillent en dehors de leur bureau. On dénombre 1 milliard de travailleurs nomades dans le monde en 2011. Je vous souhaite bon voyage à toutes et à tous et si le cœur vous en dit....partez ….lorsque vous reviendrez il en restera toujours quelque chose ! 

BILLET DU JOUR  DES NEWS DE LA LIBRAIRIE DES INCONNUS 

Mardi 28/10/14

En préambule une citation de Bernanos : "Nous nous faisons généralement de la prière une si absurde idée ! Comment ceux qui ne la connaissent guère – peu ou pas – osent-ils en parler avec tant de légèreté ? C'  est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité. Trois types de prières existent : la prière d'intercession (pour demander un bienfait pour quelqu'un ou soi-même), la prière de confession et la prière de gratitude. Toutes demandes, suppliques formulées à haute voix ou dans le secret de son Intérieur le sont dans quel but et à l'intention de quel magicien ? A qui vous adressez-vous lorsque vous avez les yeux tournés en direction du strato-cumulus de passage si vous n'êtes pas un sorcier faiseur de pluie. Vers quelles forces mystérieuses dirigez-vous vos pensées pour que les bons numéros du loto soient ceux qui regroupent les dates de naissance de vos enfants, les plaques minéralogiques de vos quatre dernières voitures et les anniversaires de la mort de vos grands parents.
Quel salopard de génie allez-vous invoquer pour que ce job vous soit accordé alors que l'autre blaireau (concurrent en diable ) va se faire saisir sa maison s'il n'a pas ce travail. Sa femme, à son insu, astique une lampe à huile du genre «  beau brun body-buildé » en priant que le génie qui l'habite ( en respectant l'orthographe ) ne connaisse pas une panne de forme. Si vous êtes croyant, quand cela vous arrange, en les pouvoirs d' un superman ayant élu domicile quelque part dans les cieux, je vais vous délivrer huit conseils qui pourraient vous aider à mieux comprendre ce que devrait être cette communication. Laissez libre cours à votre imagination.... Vous avez une demande à faire parvenir : - Choisir le bon code régional - Une conversation n'est pas un monologue. Ne parlez pas sans arrêt mais écoutez celui qui parle au bout du fil - Si la communication est interrompue, vérifier qui a rompu le contact : Dieu ou vous ? - Ne pas prendre l'habitude d'appeler Dieu uniquement en cas d'urgence - Ne pas téléphoner à Dieu seulement aux heures de tarifs réduits, c'est à dire en fin de semaine, un appel même court devrait être possible régulièrement - Prendre note que les appels aupré de Dieu sont sans frais - Ne pas oublier de rappeler Dieu qui laisse sans arrêt des messages sur votre répondeur Avec de l’entraînement, la sonnerie spéciale de Dieu vous deviendra familière.* N'oubliez pas un détail important, « Cet interlocuteur » quel que soit le nom que vous lui donnez est votre interlocuteur privilégié, il ne peut y avoir de la friture sur la ligne, ni même de «  grandes oreilles »  qui vous écoutent ….. c'est une affaire personnelle entre Vous et....Vous. 

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EDITO DES NEWS DE LA LIBRAIRIE DES INCONNUS Mardi 21/10/14

Bonjour, Peu habitué à cet exercice, je vais néanmoins tenter un exploit : celui de vous faire partager une fois par semaine, mes réflexions sur une attitude, un mot, une pensée où un événement qui auront marqué notre blogosphère. L'opportunité nous est offerte par Pierre et je déclare sans flagornerie que si vous recherchez de véritables héros des temps modernes, ne cherchez plus, vous êtes au Panthéon. Qui de nos jours est capable de chambouler les sérails de l'édition et de venir benoîtement chez vous pour allumer un grand soleil, quitte à vous brûler les ailes, pour sortir votre ego de l'ombre. La Librairie des inconnus c'est l'Abeille Bourbon voguant dans le sillage du Sauvetage en Mer, présente sans relâche sur le théâtre des opérations de sauvetage d'écrivains novices qui auraient pour certains, tendances à se la péter. Cet opiniâtre capitaine de ce « bateau livre » jette ses filets dans la fosse des Marianne pour sauver ce qui reste des journaux de bord après naufrage des embarcations peu propices à supporter les creux de mer des centièmes rugissants de l'édition. De toute évidence, cette délivrance de l'âme et de l'esprit connaît un tel engouement qu'il est difficile de porter à bout de bras les témoignages de ces vies passionnantes. Mais attention, il me revient une déclaration d'un écrivain reconnu  
Soyons sur nos gardes, le nombrilisme nous guette. Il fallait un commencement à cette éphémère histoire d'une tête de l'art et c'est un Loup qui se voudrait Zen qui va s'essuyer les pattes sur votre paillasson. Je vous la délivre tout de go. Quel rapport entre les moulins à vent et le coq de basse cour ? C'est au détour d'un forum que le débat eut lieu.. Sur cet espace de liberté deux intervenants rimaillaient à fleurets mouchetés. Le premier défouraillait depuis longtemps sur les difficultés de se livrer à la Libre Entreprise, en faisant remarquer à juste titre son ras le bol devant l'impossibilité d' avoir des échanges normalisés avec une administration et une législation de plus en plus écrasantes. Cette obsession tournerait-elle à la haine ? Le second, « titilleur » de neurones opposait quant à lui l'habitude qu'avaient certaines personnes de se complaire dans cette attitude. Je me tape sur les doigts avec un marteau et quand j'arrête cela me fait du bien. Se battre contre les moulins à Vent ou contre ses propres démons et surtout ne rien changer. Pourquoi ? car c'est dans ce combat que nous obtenons la reconnaissance des autres et obtenons le droit au chapitre... nous existons enfin. Trop de combats et de batailles inutiles tuent les alliées que nous pourrions avoir à nos cotés ainsi que notre capital sympathie pour mener à bien NOTRE guerre (qui n'est pas forcément celle de ses alliés) . Je donne raison à ceux qui pensent que le trop en tout se transforme en rengaine, trop lourd à la fin, pesant, l'esprit revanchard « la der des der » a des relents d'une autre époque. Cela me fait penser à une pub pour des assurances ( ah .. les salauds ) je l'aurais un jour... je l’aurais » et puis ?. Les armes se sont tues.... silence de mort... vite ! un autre combat pour pouvoir revivre ? Non survivre. Nous aimons nous retourner et expliquer le chaos absolu des événements par une suite logique et déterministe d’enchaînements. Nous voulons trouver des explications à la roulette humaine, aux battements d’ailes du papillon qui scellent notre fortune. Le seconde biais est la croyance dans un monde juste (mis en évidence par le psychologue Melvin Lerner au début des années 60). Nous donnons une signification morale. Nous croyons que les bonnes actions sont récompensées et les mauvaises sanctionnées. Nous croyons à une justice immanente. L’expérience de la vie, la malchance absurde qui touche parfois nos proches, ne changent rien. Ce biais est un défaut de fabrication de notre cerveau. Si la chance sourit à quelqu’un c’est qu’il le mérite. « La chance sourit aux audacieux », dit la sagesse populaire, très populaire mais pas très sage. Parce que nous croyons dur comme fer à la justice du destin, nous ne croyons pas aux coïncidences. Prenez du recul et cessez d’entretenir ce qui va vous faire sentir mal. Au risque de passer pour malotru je citerais un épitaphe glané dans un journal local : « Il a eu une vie utile et il n'est pas mort riche! » Utile à quoi et surtout à qui ? Personnellement il y a des années de cela alors que je me trouvais dans ce même cas de figure, j'avais été happé par cet autre épitaphe, ce qui a changé ma vie du moment : « IL EST MORT D'AVOIR EU RAISON » Je crois qu'il s'agissait d'une personne qui avait disputé son droit légitime de traverser sur les passages cloutés à un 35 tonnes. Il avait eu raison et après ? Poursuivant leurs échanges, notre agitateur et empêcheur de blogger en rond se trouvait comparé à un coq en sa basse cour, dressé sur ses ergots. Il me revient des souvenirs de bonne cuisine, de coq au vin de l'enfance des autres. Mais je me souviens que la victime désignée était le Chantecler qui bougeait le plus, qui criait le plus fort ( agiter avant de s'en servir ). Ce coq ( quel bel homme!) se battait lui aussi contre des moulins à vent et finissait par attirer sur lui le passage du long couteau. Si j'osais ( comme dirait Bové ) je soumettrais à votre esprit en liberté quelques mots du style : Moulin à vent : moulin en vain Coq au vin : vainement Se plaindre en vain : avant Vous en feriez quoi ? C'est sur cette liberté de vous exprimer que je vous confie ce premier éditorial. J'aurais à choisir une arme, ce n'est pas la lance de Don Quichotte dont je me servirais, trop lourde, difficile à dissimuler mais je me servirais d'une rapière de Mousquetaire, plus légère, plus facile à manier... et in fine j'ai vraiment une attirance pour «  le pousse-rapière ». Vous connaissez ? A votre santé. 

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LA CUISINE DES ANGES
ROUGAIL KINE
I HAVE A DREAM
SARAH SOURCE DE VIE
LES PETITS MATIN BONHEUR
LES MANGE-MATINS
LA CONFITURE ET L'ADIEU DuN PETIT FILS.
compteur de personnes

samedi 18 octobre 2014

MELODY MARINE

LE 28 novembre 2014
Je vous envoie ma réponse  pour l'édito, sachant que je ne répondrai pas à une autre intervention sinon cela va créé de la polémique et l'édito n'est pas fait pour cela, comme vous le dîtes, il y a le forum pour cela. Chacun a droit à sa propre opinion et doit être respectée mais je ne supporte pas l'hypocrisie!
Bonjour à tous,

Ceci n'est pas une réponse à certains en particulier, mais en général, pour tous et pourrait s'intituler ; la justice.

Je pense que la librairie des inconnus est également là pour justement avertir les gens de ce qui se passe autour d'eux et de pouvoir dénoncer certaines atrocités ... Maintenant que vous ne soyez pas d'accord, je peux le concevoir, cependant, je vois trop de violeurs, criminels de tout poils, sortir blanchis après avoir passé quelques mois en prison. Je vois comme tout le monde, les pauvres parents éplorés, demander une justice qui me paraît depuis pas mal de temps à deux vitesses, alors ne vous en déplaise, cela me répugne de voir toutes ces personnes impunies ressortir libres et commettre un autre délit ( souvent plus grave ) quelques mois ou années plus tard. Et là, tout le monde s'insurge violemment : mais pourquoi l'avoir laissé sortir libre ??? Dîtes-moi donc, que doit-on faire ? Pardonner à ce pédophile qui a violé un enfant et l'a tué ? Pardonner à cet autre qui a pris en otage des personnes âgées et après les avoir torturées et tuées, se retrouve dehors en toute impunité à cause d'un vice de procédure ? Pardonner ? En seriez-vous capable ? Ou vous retrouverait-on à la télé en pleurs, demandant que justice soit faite ?
Que feriez-vous sincèrement, si on brûlait vos enfants et les laissait mourir dans d'atroces souffrances ? Pardonneriez-vous ?
Je ne suis pas vraiment certaine de cela et demandez donc à toutes ces familles si elles, ont pardonné ?
Il faut être indulgent en certains cas, je le conçois, je n'attise pas la haine, je dis que certaines fois, il n'y a pas de pardon. Il y a aussi comme beaucoup de gens hélas, qui prenne un animal comme un meuble bien que la loi, désormais, stipule que désormais, c'est un être doté de sensibilité, enfin !!! Mais les animaux resteront à jamais aux yeux de certains comme des pis-aller à qui on peut tout faire n'étant pas ...Humains .
Il existe un livre très intéressant, dont je vous donnerai le nom plus tard ainsi que l'auteur, qui est un ancien agent du FBI, qui dit que tout violeur, pédophile, criminel, sera toujours malheureusement ( statistiques a l'appui ) même soigné, un violeur, un pédophile et un criminel, en puissance. C'est l'expérience de toute sa vie d'enquêteur ...
Je suis désolée d'avoir... Troublé, l'ordre, mais étonnée tout de même qu'il n'y ait eu qu'une seule réaction à tous mes éditos ! Pas même un petit mot ! Je n'ai pas la prétention de penser que je suis une intellectuelle, mais que j'ai simplement un peu de bon sens. Mais si je me trompe... Cent fois, je retournerai sur mon ouvrage ... Mel


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