Le printemps.
Il pleut des fleurs, j'ouvre alors mon « paraflore », pour y
recueillir mille pétales, et t'en faire une robe aux couleurs de tes
yeux, aux senteurs de ton corps, a la douceur de ta peau, en t'appelant
" pequeño ramo de amor ".... Quand
s'illumine ton visage, de tes si beaux sourires comme des rayons de soleil dans
un jardin d’amour, dans lequel je t’attends. Il pleut des fleurs, quand je
sens battre mon cœur contre le tien, quand brillent les étoiles dans le bleu du
ciel de la nuit, quand le noir de la vie s’éclipse aux éclats du bonheur, je
t’attends. Il pleut des fleurs, puis j’entends couler ton sang dans mes
veines, il pleut des fleurs qui jamais ne se fanent, illuminant l’espoir qui
grandit en moi… C’est le printemps, il pleut des fleurs et je t’attends…
L’été.
L’été est là dans le ciel, le soleil est au zénith, les tenues sont légères,
les parasols en terrasses, les degrés nous chauffent le corps et le cœur, je
t’attends… Les clapotis de la mer venant s’échouer à nos pieds éveillant
en nous des envies d’évasion de grand large, là où le bleu du ciel épouse le
bleu de l’océan, et se découpe les silhouettes de voiliers… Je t’attends à
l’horizon… L’été est là dans le ciel. Plaisir des plages aux rires
joyeux des enfants, odeur de crème solaire sur des corps luisants, regards
dissimulés derrière des lunettes noires. C’est l’été dans le ciel, je
t’attends au soleil de mon espoir. C’est la saison des rêves, des envies,
des unions, des séparations, des projets, des moissons, je t’attends dans un
champ de blé aux rouges coquelicots. L’été est là dans le ciel, je
t’attends…
L’automne.
Je regarde les feuilles tomber, assis dans ce kiosque, les arbres pleurent la
fraîcheur de la nuit, qui s'égoutte en douce musique, dessinant des ronds sur
ce plan d'eau où se mire le parc, étiolant sa beauté estivale en une image
monotone. C’est l'automne et je t'attends, rafraîchi par cette brise
légère, semblant accentuer la brume matinale, dans cette ambiance automnale, régnant
dans ce parc et mes yeux… C’est l’automne, le temps me parait si long,
qu’il me semble ne pas pouvoir admirer demain, comme je regarde ce beau matin,
c’est l’automne et je t’attends…
L’hiver
Le blanc de mes hivers d’hier, ne sont que souvenirs d’enfants, se penchant sur
les quelques jours des fêtes de Noël, les suivants ne sont que froidures et
souffrances sans aucune importance… Le blanc de mes hivers d’hier, c’était
franchir les quarante kilomètres nous séparant de la ville, pour découvrir vitrines
illuminées et décorations scintillantes, une joie éphémère, une fois tous les
deux ou trois ans… Le blanc de mes hivers d’hier, réveillent en moi des
attentes comme éternelles, pratiquement jamais couronnées de succès… Le
blanc de mes hivers d’aujourd’hui, par ce froid freinant les ardeurs,
réduisant toute vigueur, me réchauffe le cœur, je t’attends devant un
chocolat… Le blanc de mes hivers, maintenant sous ces féeries de lumières,
ces reflets de bien-être, ces hottes de père Noël débordantes de jouets du
dernier cri, me font croire au bonheur, je t’attends pour le
partager… Dans le blanc de mes hivers, je t’attends…
Quincampoix, quelques jours avant l’automne 2015,
suite à quelques commentaires que je faisais sur des posts mis en ligne sur
Google plus, me sont venu ces textes, je vous en fais part,
pour le plaisir de vous lire...
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