lundi 24 novembre 2014

MICHEL GRANIER

Bonjour, je vous fais parvenir mon recueil de poèmes « Mes plus beaux poèmes « . Je souhaite transmette aux Lecteurs, les ressentis que j’éprouve, face à un monde décadent,et si près de la beauté naturelle.
Michel Granier

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mardi 4 novembre 2014

LOUPZEN

jeudi 21/05/15

Je viens, je ne sais d'où !
je ne sais qui je suis.
Je meurs, je ne sais quand,
je vais, je ne sais où !
Et je m'étonne d'être heureux...Pas vous?

Pour une saute d'humeur vous voilà servis, mais attention, comme un Loup peut en cacher un autre il ne faudrait pas que ce trouble de l'humeur soit en vérité l'humeur d'une sotte  et dissimule une histoire de bobo !
Rien à voir avec le terme péjoratif pour désigner des personnes aisées se proclamant de gauche mais dont les actes sont contradictoires avec les valeurs qu'ils défendent …. Rien que d'y penser me mettrait de mauvaise humeur !
Bohême oui je le suis, mais bourgeois ah.ça non !
Quand je parle de « bobos» je fais allusion aux petits maux- être de la vie, ce que vous parents soignez avec des câlins et des bisous.
Et vous, messieurs vous aplanissez ces fluctuations sinusoïdales de l'humeur de Madame (je parle de la vôtre) par un bail sans caution de votre fournisseur exclusif de sourire : la Carte bleue.
Là vous comprenez mieux pourquoi il est préférable de confier ce sésame à votre dame plus tôt qu'à la mienne...quoique !
Car mesdames, oui je le confesse, les sots ont eux aussi des changements d'humeurs surtout lorsqu'ils confient leur carte bleue à une sotte de mauvaise humeur.
Voilà une entrée en matière qui me procure de la très bonne humeur !
« Savez-vous d'où vous venez et pire encore connaissez-vous votre prochaine destination ?
En toute sincérité qui êtes-vous et qui auriez-vous dû être, si à un moment précis de votre vie, il n'y avait eu ce petit grain de sable qui a fait se gripper la merveilleuse machine que vos parents avaient mise en marche.
Ils avaient tout décidé à votre place et même ce Kipling de malheur avait doctement déclaré « tu seras un homme, un jour mon fils »
« tu sais ce qu'elle te dit Régine?....macho que tu es !Ma bicyclette à moi elle est bleue. »
Perso, ce sont des petits grains de beauté et de folie qui ont changé ma vie.
Pour les marins Bretons, ce sont de gros grains qui embellissent leurs vies.

Vous, vous sentez parfaitement bien quand soudain un échange banal avec un ami ou un inconnu vous déclenche le bourdon. À toute volée le glas carillonne dans vos trompes d'Eustache...ding-dong, une cloche sonne, sonne, sonne et va d’échos en échos......
Une modeste allusion à un sujet qu'il ne faut surtout pas aborder  et hop ! Un malfaisant vient de mettre le franc symbolique dans la fente de votre juke-box interne et en piste pour « noir c'est noir, il ne me reste que l’espoir » à que oui Johnny.... Vas allumer le feu purificateur, je vais tout faire sauter !
Mais au juste sauter quoi ou qui ? Vous l'êtes-vous demandé?
Je connais sauter une ligne, sauter un ruisseau, sauter un mouton (ça, c'est pas dans mes habitudes....une chèvre...à la rigueur, mais sauter du coq à l'âne...quelle santé!) Sauter un repas (trop souvent) surtout lorsqu'il est composé de pomme frites sautées à la barre fixe et même sauter un paf (si, si cela existe bien) sauter sur tout ce qui bouge...
La bipolarité est de mise elle est même « tendance » et dans certains milieux il faut en être comme autrefois de la jaquette et du bâtiment.
Attention l'humeur changeante est bien spécifique et ne supporte pas la comparaison à ces pauvres gens qui se lèvent du pied gauche, qui ont un pet de travers et qui ne sont pas à prendre avec des pincettes.
La versatilité  du bonhomme ne doit pas être prévisible sinon il y a mal donne.
Non, il faut que le changement soit imprévisible et brusque, alors c'est le pied, le nec plus ultra.
L'homme, le vrai, le dur, le tatoué rivalise avec la Femme, la vraie, la douce, l'aimante et parfois tatouée de là à les confondre ou à vouloir l'égalité il n'y a qu'un pas que je vais sauter(tiens ! encore quelque chose de nouveau à sauter).
Pour revenir au sujet, je ne connais qu'à moitié mes origines, ne sachant pas qui je suis réellement, je pense savoir où nous nous trouverons « six feet under » dans quelques mois ou années mais par contre je suis heureux de vous retrouver et de vous imaginer en train de lire ce texte me rend de bonne humeur....et si vous le commentez alors là...je serais de très bonne humeur.
Calme et Droit jusqu'au bout

CARNET D'ADRESSES DE L'AUTEUR

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Lundi 27/04/15

Et chaque matin, non sans un certain orgueil, j'entends le diable s'écrier :
"Et merde, il est encore debout !"


Comme tous les matins cette pensée me met de bonne humeur.
L'humeur est un état d'âme persistant. Encore faut-il avoir conservé la sienne et ne pas l'avoir vendue au diable, je parle de l’âme bien sûr.
Elle diffère des émotions en ceci qu'elle est moins spécifique, moins intense et moins influencée par des événements récents, il n’empêche, qu'il y a des émotions qui nous changent cette fameuse humeur à géométrie variable.
J'imagine, non pas le diable, mais un emmerdeur quelconque avec lequel j'ai eu un différent la veille et qui prendrait son pied en apprenant que ses vœux se trouvent enfin exaucés.
Ce con de Loupzen est « ad patres ».
« C'est pas un poisson d'avril, je vais me rendre dans la première église venue et offrir un fagot de cierges à brûler pour remercier je ne sais quel Dieu de m'avoir débarrassé de cet animal » pourrais-je l'entendre ricaner.
Il goutterait aux joies de la bonne humeur et s’apprêterait à passer une excellente journée.
Enfin débarrassé de cet empêcheur de tourner en rond, le premier café du matin aurait un goût d' éternité semblable à l'ambroisie que buvaient les Dieux pour se récompenser d'avoir passé une bonne journée dans l’éther des jours éternels.
Sous ses yeux gourmands des premières lueurs du jour, s’étaleraient les news :
Les bons chiffres du chômage, la reprise des marchés financiers, le taux de son cholestérol en baisse et un de ses ouvrages en best-seller à la L.D.I.....le pied quoi !
Débarquant dans ce planning de jour férié dans lequel tout est offert et rien n'est imposé, sa femme tout de « nuit d'amour » vêtue, sortant de la couche maritale sans maquillage et comme une plume habillée, fermerait sa gueule pour une fois au lever ….l'autre pied !
Après cette gorgée de café avalée, d'un claquement de langue indiscret il commanderait à sa tasse de lui offrir une autre goulée de nectar pour pouvoir du bout de son doigt mouillé tourner une page de sa P.Q.R préférée . En laissant traîner un regard discret, vers ce papier immaculé qui bientôt lui servirait de P.Q, il jouirait découvrant que ce Loupzen est bien 6 pieds sous terre !
Il y a donc une justice sur cette terre et il compte bien en profiter. Agir à sa guise, ne plus rechercher l'ombre pour se cacher, afficher au grand jour ce qu'hier il ne pouvait étaler, dire ouvertement ce qu'il ne pouvait annoncer et au lieu de se taire avec les autres ânes, il pourra enfin braire.
Rester anonyme pour porter des coups en douce, sans risquer d'être reconnu faire partie du troupeau des mécréants, voilà ce qui devrait enfin lui plaire.
Mais voilà que le réveil vient de sonner...
Son doux rêve a pris la poudre d'escampette et le retour à la réalité sera dur à encaisser.
Bien que complètement réveillé, son cauchemar ne faisait que commencer.
« Non Saint Eloi n'est pas mort car il bande encore » lui chantent deux angelots sonnant de la trompette céleste, c'est sûr et certain il n'en revient pas et s'il le pouvait, il aurait à ce Loup zen, promis la peste et le choléra.
Amis lecteurs et autres, avez-vous remarqué ce que l'humeur peut être changeante ?
Oui, c'est un mot féminin et vous n'êtes pas sans savoir ni sans saveur que souvent femme varie.
Le terme humeur vient du latin umor, qui est lui-même un mot venant du grec ancien qui signifie : liquide. De là à penser que boire un petit coup peut faire basculer la mauvaise humeur, il n'y a qu'une tournée que je vous recommande de régler....sinon je vais être de mauvaise humeur quitte à passer pour un Orchidoclaste ou Casse-couille.
À noter que "Le bagage d'un homme, c'est ce qu'il a lu et ce qu'il a bu."(je ne suis pas l'auteur de cette formule).
Un autre mot en français qui a la même racine est le mot humour mais son acception actuelle est plus récente.Il vient de l'anglo-normand humour qui vient lui-même du vieux français : humor. Ce qui me fait dire que les vieux ne manquent pas d'humour.
Il en faut une sacrée dose à Nous les Anciens pour supporter les conneries des jeunes et c'est un Archéodendrite ou Vieille branche qui vous le dit !
Je note que chez les vieux (je parle des Anciens, car on peut être vieux à tout âge !) il y a une augmentation très sensible de « pète-sec ».Peut-être faudrait-il qu'ils engagent la marche arrière et deviennent adeptes de la klysmaphilie.
Les mystères du clystère restent entiers. Ancré profondément dans les annales de l'automédication il a fait ses preuves dès le moyen-âge et resurgit de nos jours comme « un pet de lapin sur une toile cirée»
Les pratiquants sont parait-il de plus en plus nombreux et cela les met de bonne humeur.
Pour une fois, je n'ai pas l'envie de partager la cause de leur bonne humeur, pourtant le manque d'humour est l'apanage des gens qui ont de mauvaises humeurs.
Sur le site : Expressio.fr, j'ai découvert que : « Et si jamais quelqu'un vous demande comment on fait un lavement, vous pourrez répondre que c'est clystère et boule de gomme. »
Je n'invente rien, l'origine de cette expression se perd dans la nuit des temps.
Vous l'avez compris, l'humeur et l'humour font bon ménage lorsqu'ils se trouvent sous le même toit et c'est un gage de mariage heureux.
Boire un petit coup peut vous rendre heureux et vous mettre de bonne humeur à condition de ne pas abuser du liquide.
Quid de  l'usage du clystère, je vous laisse seul juge et m'en lave les mains.

Quant à cet Alvéopyge"ou personne particulièrement énervante ou trou du c...qui s’enivrait de l'idée de s'être débarrassé de moi, pour seule réponse à sa détresse, le diable de fort mauvaise humeur lui répondit : « et merde il est encore debout ».

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Le verbe est lâche  : PARTIR . Partir du latin partager, ce n'est qu'au 12ème siècle que ce verbe s'adresse à la séparation d'un lieu ou de quelqu'un. N'en déplaise aux puristes la séparation est bien un mouvement qui permet la projection d'un individu ou d'un objet vers un ailleurs. Et si cet ailleurs est derrière lui c'est retour vers le futur !Incroyable non ? Le jour béni où vous prononcerez tranquillement, sans colère, ni haine : «  je m'en vais », ce jour là vous effectuerez un premier pas vers votre liberté. Pas besoin de mettre illico presto votre décision en pratique, la première foulée du conquérant que vous deviendrez aura tout de la chevauchée héroïque.... n'oubliez pas de prononcer votre acte de foi à haute voix. Quitter son quotidien ou plus fréquemment celui qu'un ou qu'une autre a décidé pour vous c'est plonger vers l'inconnu mais se mettre en danger est la clef de toute vie passionnante. La culpabilité de quitter son environnement est paralysante. Je suis persuadé qu'il ne faut pas rester dans la culpabilité. Cette façon est la seule à faire naître et à nourrir le désespoir, le regret. Régi par une morale transmise en toute honnêteté par mon éducation parentale qui me rendait malheureux, j'ai eu envie un jour de ne plus me complaire dans cette souffrance. Aller voir ailleurs, c'est vital. Le petit monde dans lequel je m'enlisais était occupé par des petits et grands boulots, une autre famille, de mornes plaines ou l'aiglon que j'étais baissait la tête, accablé par le manque de campagnes et trop de compagnes. Je restais assoiffé devant une bouteille d'eau fraîche, trop coupable d'avoir soif, d'avoir envie de la vie. Qui sommes nous des morts-vivants ou des êtres vivants désireux et soucieux de vivre autre chose sans se sentir coupables ? J'aurais aimé être un extrémiste de la vie et je réussi actuellement à vivre cette dernière comme une provocation. Je m’élève des défis ou la subversion et la transgression sont d'éternels compagnons. Ainsi j'impose mon «  je » et parfois avec férocité. C'est mon ailleurs, mon « partir », ma folie douce et ravageuse et pourquoi pas mon évasion. « Écrire c'est pour moi partir » et citerais de Louis ARAGON cette phrase que vous aurez loisir d'interpréter tant il y a de façons de la comprendre  «  Je crois encore qu'on pense à partir de ce qu'on écrit et pas le contraire ». J'écris donc je suis en partance.... Il y a quelques années, moi aussi en découverte d'un ailleurs, je voyageais en compagnie de Manouches. Ces gens du voyage me fascinaient car leur quotidien était bâti sur le présent. Le futur ne les intéressait pas outre mesure et leur passé ne leur appartenait plus.... simpliste comme méthode mais ancrée au plus profond de leurs êtres et régissait leur vie. Ils étaient des rustres sans instructions mais doués d'une facilité d'adaptation leur offrant le salut pour survivre au milieu d'un monde qui leur était hostile. J'avais une formule pour nommer leur façon de vivre l'instant présent «le syndrome de la poêle à frire ». Un de mes compagnons de voyage surnommé « garçon » confectionnait des ouvrages de vannerie, il était un orfèvre en la matière. Je prenais quelques fois l'initiative de lui passer des commandes de paniers qu'il m'était très difficile d'honorer. Il avait besoin de 100 euros pour subvenir aux besoins de sa famille, et lorsque cette somme était atteinte, il s’arrêtait de travailler. Un peu comme le pécheur qui sortant une truite de 30 cm la remettait à l'eau car sa poêle à frire ne mesurait que 20 cm ! Deux à trois fois par semaine, la famille levait le camp pour s'en aller à quelques kilomètres de là. Pourquoi ? Ils avaient reçu l'autorisation des autorités locales, avaient de l'ouvrage, leurs enfants suivaient l'éducation scolaire alors ?... Partir tous simplement... vite s'installer ailleurs pour en repartir rapidement. ! Incroyable mais toujours d'actualité. Ils ne savaient ni lire ni écrire, leurs traditions étaient orales et ancestrales, mais vous souvenez-vous que vos ancêtres étaient des nomades ? Les uns cueilleurs, les autres chasseurs. Le nomadisme fait partie de nos gènes et le « pouvoir de fascination » du partir reste chez nous terriblement présent et omniprésent... mais c'est là que le bats blesse, nous n'osons pas.... Le nomadisme est souvent associé à une organisation sociale de type tribal ou à ce que les anthropologues appellent « une société segmentaire », c'est-à-dire une société structurée en lignages, clans, tribus et éventuellement confédérations tribales : de nos jours, seul ce type de sociétés pratique une économie nomade ou semi-nomade. Le xxe siècle a vu apparaître de nouveaux groupes nomades. D'une part, certains individus se regroupent en communautés et pratiquent une nouvelle forme de nomadisme (ou de semi-nomadisme) pour le plaisir. D'autre part, certains groupes socio-professionnels soit sont contraints au nomadisme pour survivre, soit ont développé une activité nécessitant une vie nomade. Plusieurs exemples permettent de se rendre compte de l'importance de ces groupes. Il ne faut pas oublier de mentionner le travail nomade en entreprise. Le travail nomade fait référence à toutes les formes de travail accomplies ailleurs qu'au poste de travail habituel dans l'entreprise. Il constitue d'ores et déjà une tendance lourde qui continue de fortement se développer. Le travail nomade ne se limite pas au télétravail à domicile. Tout collaborateur, quel que soit son profil, peut être concerné. Ainsi, tout salarié peut, à son échelle, développer des comportements nomades....y compris dans ses pensées ! Quelques chiffres Le travail nomade concernerait entre 7 % et 10 % des salariés français. Le nomadisme [lequel ?] représenterait, quant à lui, 20 % de la population active. 73 % des cadres français travaillent en dehors de leur bureau. On dénombre 1 milliard de travailleurs nomades dans le monde en 2011. Je vous souhaite bon voyage à toutes et à tous et si le cœur vous en dit....partez ….lorsque vous reviendrez il en restera toujours quelque chose ! 

BILLET DU JOUR  DES NEWS DE LA LIBRAIRIE DES INCONNUS 

Mardi 28/10/14

En préambule une citation de Bernanos : "Nous nous faisons généralement de la prière une si absurde idée ! Comment ceux qui ne la connaissent guère – peu ou pas – osent-ils en parler avec tant de légèreté ? C'  est un acte codifié ou non, collectif ou individuel, par lequel une requête est adressée à Dieu ou à une divinité ou à un être désigné comme médiateur de Dieu ou de la divinité. Trois types de prières existent : la prière d'intercession (pour demander un bienfait pour quelqu'un ou soi-même), la prière de confession et la prière de gratitude. Toutes demandes, suppliques formulées à haute voix ou dans le secret de son Intérieur le sont dans quel but et à l'intention de quel magicien ? A qui vous adressez-vous lorsque vous avez les yeux tournés en direction du strato-cumulus de passage si vous n'êtes pas un sorcier faiseur de pluie. Vers quelles forces mystérieuses dirigez-vous vos pensées pour que les bons numéros du loto soient ceux qui regroupent les dates de naissance de vos enfants, les plaques minéralogiques de vos quatre dernières voitures et les anniversaires de la mort de vos grands parents.
Quel salopard de génie allez-vous invoquer pour que ce job vous soit accordé alors que l'autre blaireau (concurrent en diable ) va se faire saisir sa maison s'il n'a pas ce travail. Sa femme, à son insu, astique une lampe à huile du genre «  beau brun body-buildé » en priant que le génie qui l'habite ( en respectant l'orthographe ) ne connaisse pas une panne de forme. Si vous êtes croyant, quand cela vous arrange, en les pouvoirs d' un superman ayant élu domicile quelque part dans les cieux, je vais vous délivrer huit conseils qui pourraient vous aider à mieux comprendre ce que devrait être cette communication. Laissez libre cours à votre imagination.... Vous avez une demande à faire parvenir : - Choisir le bon code régional - Une conversation n'est pas un monologue. Ne parlez pas sans arrêt mais écoutez celui qui parle au bout du fil - Si la communication est interrompue, vérifier qui a rompu le contact : Dieu ou vous ? - Ne pas prendre l'habitude d'appeler Dieu uniquement en cas d'urgence - Ne pas téléphoner à Dieu seulement aux heures de tarifs réduits, c'est à dire en fin de semaine, un appel même court devrait être possible régulièrement - Prendre note que les appels aupré de Dieu sont sans frais - Ne pas oublier de rappeler Dieu qui laisse sans arrêt des messages sur votre répondeur Avec de l’entraînement, la sonnerie spéciale de Dieu vous deviendra familière.* N'oubliez pas un détail important, « Cet interlocuteur » quel que soit le nom que vous lui donnez est votre interlocuteur privilégié, il ne peut y avoir de la friture sur la ligne, ni même de «  grandes oreilles »  qui vous écoutent ….. c'est une affaire personnelle entre Vous et....Vous. 

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EDITO DES NEWS DE LA LIBRAIRIE DES INCONNUS Mardi 21/10/14

Bonjour, Peu habitué à cet exercice, je vais néanmoins tenter un exploit : celui de vous faire partager une fois par semaine, mes réflexions sur une attitude, un mot, une pensée où un événement qui auront marqué notre blogosphère. L'opportunité nous est offerte par Pierre et je déclare sans flagornerie que si vous recherchez de véritables héros des temps modernes, ne cherchez plus, vous êtes au Panthéon. Qui de nos jours est capable de chambouler les sérails de l'édition et de venir benoîtement chez vous pour allumer un grand soleil, quitte à vous brûler les ailes, pour sortir votre ego de l'ombre. La Librairie des inconnus c'est l'Abeille Bourbon voguant dans le sillage du Sauvetage en Mer, présente sans relâche sur le théâtre des opérations de sauvetage d'écrivains novices qui auraient pour certains, tendances à se la péter. Cet opiniâtre capitaine de ce « bateau livre » jette ses filets dans la fosse des Marianne pour sauver ce qui reste des journaux de bord après naufrage des embarcations peu propices à supporter les creux de mer des centièmes rugissants de l'édition. De toute évidence, cette délivrance de l'âme et de l'esprit connaît un tel engouement qu'il est difficile de porter à bout de bras les témoignages de ces vies passionnantes. Mais attention, il me revient une déclaration d'un écrivain reconnu  
Soyons sur nos gardes, le nombrilisme nous guette. Il fallait un commencement à cette éphémère histoire d'une tête de l'art et c'est un Loup qui se voudrait Zen qui va s'essuyer les pattes sur votre paillasson. Je vous la délivre tout de go. Quel rapport entre les moulins à vent et le coq de basse cour ? C'est au détour d'un forum que le débat eut lieu.. Sur cet espace de liberté deux intervenants rimaillaient à fleurets mouchetés. Le premier défouraillait depuis longtemps sur les difficultés de se livrer à la Libre Entreprise, en faisant remarquer à juste titre son ras le bol devant l'impossibilité d' avoir des échanges normalisés avec une administration et une législation de plus en plus écrasantes. Cette obsession tournerait-elle à la haine ? Le second, « titilleur » de neurones opposait quant à lui l'habitude qu'avaient certaines personnes de se complaire dans cette attitude. Je me tape sur les doigts avec un marteau et quand j'arrête cela me fait du bien. Se battre contre les moulins à Vent ou contre ses propres démons et surtout ne rien changer. Pourquoi ? car c'est dans ce combat que nous obtenons la reconnaissance des autres et obtenons le droit au chapitre... nous existons enfin. Trop de combats et de batailles inutiles tuent les alliées que nous pourrions avoir à nos cotés ainsi que notre capital sympathie pour mener à bien NOTRE guerre (qui n'est pas forcément celle de ses alliés) . Je donne raison à ceux qui pensent que le trop en tout se transforme en rengaine, trop lourd à la fin, pesant, l'esprit revanchard « la der des der » a des relents d'une autre époque. Cela me fait penser à une pub pour des assurances ( ah .. les salauds ) je l'aurais un jour... je l’aurais » et puis ?. Les armes se sont tues.... silence de mort... vite ! un autre combat pour pouvoir revivre ? Non survivre. Nous aimons nous retourner et expliquer le chaos absolu des événements par une suite logique et déterministe d’enchaînements. Nous voulons trouver des explications à la roulette humaine, aux battements d’ailes du papillon qui scellent notre fortune. Le seconde biais est la croyance dans un monde juste (mis en évidence par le psychologue Melvin Lerner au début des années 60). Nous donnons une signification morale. Nous croyons que les bonnes actions sont récompensées et les mauvaises sanctionnées. Nous croyons à une justice immanente. L’expérience de la vie, la malchance absurde qui touche parfois nos proches, ne changent rien. Ce biais est un défaut de fabrication de notre cerveau. Si la chance sourit à quelqu’un c’est qu’il le mérite. « La chance sourit aux audacieux », dit la sagesse populaire, très populaire mais pas très sage. Parce que nous croyons dur comme fer à la justice du destin, nous ne croyons pas aux coïncidences. Prenez du recul et cessez d’entretenir ce qui va vous faire sentir mal. Au risque de passer pour malotru je citerais un épitaphe glané dans un journal local : « Il a eu une vie utile et il n'est pas mort riche! » Utile à quoi et surtout à qui ? Personnellement il y a des années de cela alors que je me trouvais dans ce même cas de figure, j'avais été happé par cet autre épitaphe, ce qui a changé ma vie du moment : « IL EST MORT D'AVOIR EU RAISON » Je crois qu'il s'agissait d'une personne qui avait disputé son droit légitime de traverser sur les passages cloutés à un 35 tonnes. Il avait eu raison et après ? Poursuivant leurs échanges, notre agitateur et empêcheur de blogger en rond se trouvait comparé à un coq en sa basse cour, dressé sur ses ergots. Il me revient des souvenirs de bonne cuisine, de coq au vin de l'enfance des autres. Mais je me souviens que la victime désignée était le Chantecler qui bougeait le plus, qui criait le plus fort ( agiter avant de s'en servir ). Ce coq ( quel bel homme!) se battait lui aussi contre des moulins à vent et finissait par attirer sur lui le passage du long couteau. Si j'osais ( comme dirait Bové ) je soumettrais à votre esprit en liberté quelques mots du style : Moulin à vent : moulin en vain Coq au vin : vainement Se plaindre en vain : avant Vous en feriez quoi ? C'est sur cette liberté de vous exprimer que je vous confie ce premier éditorial. J'aurais à choisir une arme, ce n'est pas la lance de Don Quichotte dont je me servirais, trop lourde, difficile à dissimuler mais je me servirais d'une rapière de Mousquetaire, plus légère, plus facile à manier... et in fine j'ai vraiment une attirance pour «  le pousse-rapière ». Vous connaissez ? A votre santé. 

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LA CUISINE DES ANGES
ROUGAIL KINE
I HAVE A DREAM
SARAH SOURCE DE VIE
LES PETITS MATIN BONHEUR
LES MANGE-MATINS
LA CONFITURE ET L'ADIEU DuN PETIT FILS.
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