lundi 25 janvier 2016

Coule l'eau Bourde de Francis TRELET




Elle traverse lentement notre joli village,
Ondulant à travers les bois et les prairies
Coulant au milieu des arches de feuillage
Longeant les sentiers, par les pêcheurs, inscrits.

Les teintes de ses eaux sont indéfinissables
Renvoyant la lumière par touches éphémères,
On peut y voir la vie quand elle court sur le sable
Chantant d'une voix douce une musique légère.

Elle brille de mille éclats quand le ciel est bleu
Éclaboussant ses rives de bluettes fugitives
Mais quand les nuages obscurcissent les cieux
Oiseaux et grenouilles se taisent sur ses rives.

Canalisée par l'homme, elle prête sa puissance
Pour faire tourner les aubes de sept moulins,
Jalonnant son parcours de leur utile présence
Où les meuniers d'antan venaient moudre le grain.

Traversant les vallons, remplissant les étangs
Elle t'invite, promeneur en quête de sérénité,
A venir te détendre et t'asseoir sur un banc
Profiter de son charme et son éternité

Francis octobre 2013

Carnet d'adresses de l'auteur

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